LE SDE65 RECOIT LE SERVICE ECLAIRAGE PUBLIC DE CÔTE D’IVOIRE

Ce mercredi 17 avril, le SDE65 recevait en ses locaux, M. BESSEKON Koman Alexis, directeur du service éclairage public de la Compagnie Ivoirienne d’Energie et son adjoint, M.BAKAYOKO Cheick, en France dans le cadre d’un voyage d’étude organisé par ENEDIS.
Le SDE65 a pu détailler son organisation en matière d’éclairage public : exploitation, maintenance, travaux neufs, supervision des appareils, système d’information géographique…. Nos interlocuteurs ont été très intéressés par la visite de nos locaux techniques, notre show-room, les outils utilisés, l’organisation du travail,…, eux-mêmes cherchant à optimiser leur service en Côte d’Ivoire en vue d’améliorer son efficience.
Deux visites de terrain leur ont également été proposées à Trébons et à La Mongie où ils ont pu profiter de leur fin d’après-midi au sommet du Pic du midi pour évoquer la Réserve Internationale de Ciel étoilé.
 
L’organisation de l’éclairage public est très différente en Cote d’Ivoire. Ce service piloté par l’Etat Ivoirien, commun avec l’électricité (production, transport, distribution) est concédé depuis 1990 à une société privée, la Compagnie Ivoirienne d’Electricité, qui fait actuellement partie du groupe panafricain ERANOVE , acteur industriel majeur d’Afrique de l’Ouest, leader dans la gestion de services publics et la production d’eau potable et d’électricité.
 
Le service éclairage public de la Compagnie Ivoirienne d’électricité, gère actuellement 1 millions de points lumineux, emploi 210 agents, dispose de 63 camions nacelles, de 3 camions grues, et 60 véhicules légers.
Il est contrôlé de façon draconienne par l’Etat qui lui fixe des objectifs ambitieux de bon fonctionnement avec mise en place de pénalités financières si ceux-ci ne sont pas atteints.
Ce service ne s’occupe par contre pas des travaux neufs qui sont réalisés directement par l’Etat.
 
Un géant donc à coté du service EP du SDE65 qui emploie 21 agents et dispose de 6 nacelles. Un géant modeste qui sait se remettre en question en allant chercher chez les autres des exemples de bonnes pratiques et aussi partager son expérience…
dans cet esprit de convivialité si naturel en Afrique.